Interview Alumni - Perrine Soulier

Pendant plus de 20 ans, Perrine a tout appris seule, en avançant par curiosité et par nécessité. Elle a construit des outils maison, optimisé des process, cherché des solutions là où il n’y en avait pas.

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C’est cette façon de travailler, très terrain, qui l’a menée naturellement vers le No-Code, puis vers l’IA. Elle se forme avec l’École Cube pour structurer ce qu’elle sait déjà et comprendre ce qu’elle ne maîtrise pas encore. C’est un accélérateur.

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Elle y apprend des bases techniques claires, une méthode pour penser un workflow, et surtout la confiance pour explorer l’IA autrement que par instinct. Quelques mois plus tard, elle devient l’une des premières à parler d’IA et de RH de manière concrète, loin des discours théoriques.

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Découvrez son parcours. 

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De l’édition à la tech RH

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Rien ne prédestinait Perrine à travailler dans la tech. Elle vient d’un parcours littéraire, avec une spécialité en édition, bien loin des bases de données et des automatismes qu’elle manipule aujourd’hui.

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Quand elle rejoint Free, elle ne connaît rien au recrutement, rien aux RH, et encore moins au digital. Mais elle apprend sur le terrain, par nécessité. Elle lit, teste, pose des questions, se débrouille. Au fil des années, elle construit sa propre méthode, solide et très “terrain”.

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Ce qui change tout, c’est la contrainte. Zéro budget pour s’équiper. Pas d’outils clés en main. Alors elle fait avec ce qu’elle trouve. Elle bidouille, assemble, optimise. Elle construit même un SIRH interne avec l’aide d’un développeur, alors qu’elle n’avait jamais touché une base de données avant.

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C’est là que le “virus” de la tech s’installe : comprendre comment un outil fonctionne, comment on structure une information, comment on crée des workflows qui tiennent la route.

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C’est une progression naturelle. À force de chercher des solutions simples pour des besoins concrets, elle développe un réflexe d’ingénieure sans s’en rendre compte.

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Elle se forme en autodidacte pendant plus de 20 ans, avec une constante : l’envie de comprendre et d’améliorer ce qu’elle utilise au quotidien. Ce terrain-là, fait d’itérations et d’essais, va devenir la base de sa montée en compétences future.

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Et surtout, la porte d’entrée vers le No-Code… puis vers l’IA.

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Le choix de l’École Cube et le besoin d’un vrai cadre pour aller plus loin

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Après 20 ans d’apprentissage “sur le tas”, Perrine savait qu’elle devait structurer ses compétences. Elle avait appris énormément par elle-même, mais elle sentait qu’elle tournait en rond. Le No-Code l’attirait depuis un moment, elle suivait quelques créateurs, elle testait des outils… mais tout restait dispersé.

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Elle voulait comprendre ce qu’elle faisait, et pas seulement réussir à bricoler quelque chose qui fonctionne. Elle explore plusieurs pistes. Elle regarde des formations reconnues, suit des créateurs reconnus. Tout cela nourrit sa curiosité, mais rien ne lui donne le cadre qu’elle cherche.


Elle voulait un programme clair, une progression logique, des retours réguliers, et des formateurs capables de lui montrer concrètement comment faire. Pas des vidéos à regarder seule dans son coin.

C’est à ce moment qu’elle tombe sur l’École Cube. Ce qu’elle retient, c’est la simplicité du discours. Pas de jargon inutile. Pas de promesses floues. Une approche “on te montre, tu fais, et tu comprends”. Le format bootcamp l’attire tout de suite. 

Et surtout, elle a l’impression que Cube enseigne comme elle aime apprendre. De façon pratique, concrète, avec des outils utilisés par des pros. Elle sent qu’elle ne va pas juste “suivre une formation”, mais changer sa manière de travailler. Elle avait construit ses compétences seule pendant des années.

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Elle avait maintenant besoin d’un cadre solide pour monter un niveau au-dessus. Cube cochait toutes les cases.

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Des apprentissages riches avec le bootcamp : bases techniques, logique et autonomie

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Dès les premiers jours du bootcamp, Perrine réalise qu’elle n’est pas là pour survoler les sujets. Tout est pensé pour qu’elle comprenne vraiment ce qu’elle fait. Et c’est exactement ce qu’elle attendait.

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La plus grande révélation vient des bases de données. Jusque-là, elle les utilisait un peu comme tout le monde : en avançant au feeling. Avec Cube, elle comprend enfin la logique derrière:

• L’atomisation de la donnée,

• Les relations,

• Les liaisons entre tables,

• Comment un simple champ peut devenir un point de rupture ou de maîtrise.

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‍Airtable lui ouvre un tout nouveau champ de compréhension. Et ce déclic va lui servir pour tout le reste, IA comprise.

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Vient ensuite la logique du workflow:

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• Penser un processus comme un arbre,

• Découper une action,

• Définir des conditions,

• Visualiser les chemins possibles.

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Cette façon d’aborder un problème change complètement sa manière de travailler. Et quand, plus tard, elle construit ses premiers assistants IA, elle s’appuie exactement sur ce réflexe-là.

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Et puis il y a sa première expérience avec l’IA. À l’époque, les GPTs n’existent pas encore. Elle essaie de faire un prompt dans Make… et c’est un fiasco. Elle s’en amuse encore aujourd’hui : “mon prompt était nul, donc la réponse était nulle, donc j’ai dit que l’IA était nulle”.

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Elle met ça de côté. Quelques mois plus tard, les GPTs arrivent. Elle teste à nouveau. Cette fois, tout fonctionne. Et elle devient l’une des premières en France à en parler vraiment, de manière appliquée et structurée.

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Cube lui a donné bien plus que des compétences techniques. L’École Cube lui a donné une méthode. Une manière d’aborder un problème, de réfléchir, de structurer, d’itérer. Une autonomie durable.

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Et ce socle-là, elle l’utilise encore aujourd’hui, dans chaque projet et dans chaque assistant IA qu’elle construit.

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D’assistante RH au copilote stratégique grâce à l’IA

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L’intelligence artificielle a glissé naturellement dans le quotidien de Perrine. Pas comme un gadget, pas comme une promesse abstraite, mais comme un outil de travail qu’elle façonne selon ses besoins. Et ses besoins, en RH, sont nombreux:

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• La rédaction RH : entre les notes internes, les accords d’entreprise, les process, les comptes rendus, les supports sociaux, … elle passe un temps fou à ces tâches. L’IA accélère tout, sans dénaturer son style. Elle ne copie pas, elle retravaille. L’IA devient son brouillon, son premier jet structuré.

• La veille sociale : au lieu de passer des heures à chercher des sources, elle lui demande d’organiser, comparer, synthétiser. Ça lui permet de garder une vision claire des obligations légales et des évolutions du droit social, sans s’y noyer.

• La création d’outils : elle a construit un assistant de projet RH capable de dérouler des jalons, identifier les obligations, proposer un rétroplanning, générer des livrables ou lister les risques. 

• La représentation du personnel : elle se sert aussi de l’IA pour préparer et analyser les élections CSE, l’un des sujets les plus lourds pour n’importe quel RH. Structurer les étapes, anticiper les documents, répondre aux questions pièges… 

• L’analyse de données sociale : anonymisation, pseudonymisation, nettoyage,  elle passe tout au crible. Puis elle demande à l’IA d’identifier des tendances, d’extraire les sujets sensibles, de proposer des pistes d’action. 

• L’organisation : elle développe même des templates Notion IA spécialisés RH, organisés autour de sa propre méthode. 

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C’est devenu une partie essentielle de son activité. Avec My Digital RH, elle forme, accompagne, équipe des DRH, des managers, des cabinets comptables ou des professionnels en reconversion qui veulent intégrer l’IA dans leur pratique.

En peu de temps, elle est passée du rôle de RH expérimentée à celui de référence IA + RH.  

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Les conseils de Perrine pour les jeunes, les pros en reconversion… et les RH

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Quand Perrine parle aux jeunes ou aux personnes qui songent à se reconvertir, son message est simple : ne vous laissez pas impressionner.

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‍Elle sait à quel point la tech peut paraître intimidante depuis l’extérieur. Elle en a fait l’expérience. Mais elle est aussi la preuve qu’on peut y entrer sans diplôme technique, sans coder, sans avoir “le profil”.

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Elle encourage les lycéens ou jeunes adultes à s’y intéresser. Pour elle, comprendre l’IA, même à un niveau basique, c’est déjà prendre une avance énorme.

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Et elle va plus loin : elle pense que les formations comme celles de Cube devraient faire partie des premiers réflexes quand on cherche sa voie. Parce qu’elles apprennent à penser, à structurer, à résoudre. Ce sont des compétences transférables dans presque tous les métiers.

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Pour les personnes en reconversion, elle donne un conseil qu’elle aurait aimé recevoir plus tôt : arrêter d’opposer théorie et pratique. On peut lire des livres pendant des mois, regarder des vidéos, suivre des tutos… si on ne teste pas, si on ne crée pas, si on ne manipule pas, rien ne s’ancre vraiment.

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Sa propre progression s’est faite en montrant, en refaisant, en cherchant pourquoi ça ne marche pas. La pratique crée la compétence.

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Aux professionnels RH, son message est plus direct : le métier change, que vous le vouliez ou non. Les outils évoluent, les attentes aussi. Rester spectateur, c’est prendre du retard. Pour elle, l’IA n’enlève rien aux RH.

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Au contraire : elle les recentre sur l’essentiel. Sur l’humain. Sur l’analyse. Sur les décisions. Mais seulement si on l’adopte.

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Elle rappelle souvent qu’elle n’avait “rien d’une tech” au départ. Et aujourd’hui, elle forme des DRH, des responsables de cabinet comptable, des managers, des dirigeants. Si elle l’a fait, n’importe qui peut le faire, à condition de s’y mettre pour de vrai.

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Son dernier conseil tient en deux mots : oser commencer. Le reste se construit étape par étape.

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