Quelles sont les limites de l’IA ?

Dépassez les limites de l’intelligence artificielle

16/9/2025

5 min

de lecture

Thomas Groc

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Quelles sont les limites de l’IA ?

Recherche d’informations, rédaction de contenus, génération d’images, analyse de données …. l’intelligence artificielle s’est imposée dans notre quotidien, au point de devenir un réflexe naturel pour des millions de personnes.

Malgré son potentiel immense, l’IA n’est pas infaillible. Elle peut se tromper, reproduire des biais, manquer de fraîcheur dans ses réponses. Le tout, en consommant beaucoup d’énergie. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à utiliser ces outils (vos concurrents ne s’en priveront pas). Au contraire, il faut comprendre les limites de l’IA pour mieux utiliser cette technologie. 

L’omniprésence de l’IA - De la science-fiction au quotidien

L’intelligence artificielle a quitté les laboratoires et les films de science-fiction pour s’installer dans notre quotidien. On la retrouve dans les moteurs de recherche, les assistants de bureau, les plateformes de messagerie ou encore les outils créatifs. 

En quelques années seulement, son usage s’est banalisé. Aux États-Unis, 61 % des adultes déclarent avoir utilisé l’IA dans les six derniers mois. À l’échelle mondiale, cela concerne environ 1,7 à 1,8 milliard de personnes, dont 500 à 600 millions chaque jour. Preuve que la technologie n’est plus réservée aux experts, mais s’adresse désormais au grand public. 

Les entreprises suivent la même tendance. Selon Forbes, 78 % l’intègrent déjà dans leurs activités : que ce soit pour automatiser des tâches administratives, analyser des données ou produire du contenu. 

Cette adoption massive traduit un changement profond. L’IA n’est plus perçue comme un gadget, mais comme un véritable levier de productivité et d’innovation. Elle transforme la façon dont nous travaillons, apprenons et créons, en s’imposant peu à peu comme un réflexe naturel au même titre qu’Internet ou le smartphone.

Mais à trop lui faire confiance, on peut aussi se faire piéger par ses nombreuses limites. 

Les limites de l’IA - Ne lui faites pas confiance aveuglément

L’IA peut se tromper

Les modèles génératifs (comme les chatbots) n’ont aucun sens réel. Ils assemblent des mots qui ont du sens statistique, sans comprendre ce qu’ils disent. Résultat ? Des réponses plausibles… mais parfois fausses. Une date inventée, un chiffre bidonné, un raisonnement fictif. Ça peut marcher dans un contexte ludique, mais devient dangereux en prise de décision ou en communication officielle. D’où l’importance de toujours vérifier les résultats, surtout en mode pro.

Des biais hérités des données

L’IA reflète ce qu’on lui apprend. Si ses données d’entraînement contiennent des stéréotypes de genre, de race ou d’origine, le modèle les reproduira. Le biais peut toucher des usages sensibles : recrutement, reconnaissance faciale, recommandations médicales… Il faut donc former les modèles sur des données diversifiées et les évaluer régulièrement pour éviter les dérives.

Une dépendance aux données disponibles

L’IA ne crée rien de neuf. Si une information est absente ou trop récente, elle ne peut pas en parler. Les modèles sont figés à la date de leur dernier entraînement, comme des encyclopédies arrêtées dans le temps. Alors oui, la plupart des LLM sont connectés à internet. Mais ils ne l’utilisent pas automatiquement. 

Pour rester à jour, il faut demander expressément à l’IA de se connecter au web ou compléter avec des sources externes actualisées. 

Un coût énergétique non négligeable

L’IA est gourmande en énergie, notamment lors de la phase d’entraînement. Par exemple, entraîner GPT-3 a demandé environ 1 287 MWh d’électricité, ce qui a généré 502 tonnes de CO₂, l’équivalent des émissions annuelles de 112 voitures classiques. 

Mais l’impact ne s’arrête pas là. Les data centers consomment aussi d’énormes quantités d’eau pour maintenir leurs serveurs à température. Cet usage massif pose la question de la soutenabilité de l’IA, surtout dans les régions déjà exposées au stress hydrique. 

5 conseils pour combler les limites de l’IA

1. Garder l’humain dans la boucle

La meilleure façon d’éviter les erreurs ou les biais est simple : ne pas laisser l’IA décider seule. En maintenant une vérification humaine, on garde l’esprit critique nécessaire pour valider, corriger ou compléter les réponses générées. Dans le journalisme, la médecine ou la recherche, cette double lecture est devenue une règle de base.

2. Multiplier et croiser les sources

Une seule réponse d’IA n’a pas valeur de vérité. Utiliser plusieurs modèles (par exemple ChatGPT et Claude) ou confronter les résultats à des bases fiables limite les risques de biais et d’hallucinations. Les professionnels utilisent déjà cette stratégie pour vérifier la cohérence d’un texte, d’un chiffre ou d’une analyse.

3. Encadrer les usages sensibles

Les régulations (comme l’AI Act européen) imposent déjà des garde-fous pour les secteurs critiques : santé, éducation, sécurité, justice. En classant les applications selon leur niveau de risque, ces cadres légaux poussent les concepteurs à rendre les modèles plus transparents et responsables. Cette approche donne aux utilisateurs un environnement plus sûr pour exploiter l’IA.

4. Miser sur une IA plus durable

L’impact environnemental peut être réduit en développant des modèles plus sobres, spécialisés et entraînés localement. Certaines solutions, comme les LLM open source légers ou les traitements sur appareils (edge AI), consomment moins d’énergie. Couplées à une meilleure efficacité des data centers, elles ouvrent la voie à une IA plus respectueuse des ressources.

5. Se former à l’art du prompting

Un prompt mal formulé peut entraîner une réponse imprécise, incomplète ou tout simplement fausse. L’IA fonctionne comme un miroir : si la question est vague, la réponse le sera aussi. À l’inverse, un prompt bien construit, clair et contextualisé, guide le modèle et limite le risque d’erreur. 

C’est là que la formation devient stratégique. Apprendre à poser les bonnes questions, à structurer ses demandes et à donner des contraintes précises transforme la qualité des résultats. 

Avec l’École Cube, vous apprendrez à repérer les signaux faibles d’une hallucination, à itérer pour affiner la réponse et à croiser les résultats avec d’autres sources. 

Vous transformez un outil d’IA approximatif en véritable assistant capable de produire du contenu exploitable au quotidien.

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Sébastien Trillot
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